E+ ou l’élève augmenté

La technologie a envahi la classe. Les élèves nagent en pleine réalité virtuelle, en temps réel et en 3D. Ils se dopent afin d’augmenter chimiquement leurs capacités cérébrales, chargent et déchargent leur mémoire en fonction de leurs besoins. Cette projection, aussi fantasque qu’elle puisse paraître, n’en est pas moins très sérieuse et riche de promesses, positives et négatives, pour le futur proche.

La réalité virtuelle générée par des expériences immersives ou des objets connectés, les smart drugs ou les implants biotechnologiques traduisent un même objectif: celui d’augmenter les capacités de l’humain, et dans le cas de notre sujet, de l’élève. C’est ce dont témoignent les propos de Neil Selwyn, prospectiviste et enseignant à l’Université Monash, la plus grande faculté d’Australie.

Dans un cas extrême d’augmentation, nous pourrions un jour acquérir des savoirs sans les apprendre, simplement en les téléchargeant, à l’image de Néo avec les arts martiaux dans le film Matrix des frères Wachowski.

La perspective de l’élève augmenté, également appelé E+ pour reprendre l’abréviation H+ de l’humain augmenté tel que vu par le mouvement transhumaniste, soulève des questions fondamentales sur l’éducation. Qu’apprendrons-nous demain ? Sera-t-il même encore nécessaire d’apprendre ?

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